Le lundi 4 juillet

9h00 10h00 - Christophe Cassou

Changement climatique : un voyage sans retour en territoire inconnu, un défi pour l’humanité

Le 6e et dernier rapport du GIEC publié en 2021-2022 est un rappel à la réalité, une claque. Le constat scientifique est sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé planétaire. 3.3 – 3,6 milliards de personnes vivent aujourd’hui dans des zones à forte vulnérabilité vis-à-vis du changement climatique. L’ampleur des changements de demain et des risques pour les écosystèmes et les sociétés humaines dépend de nos décisions d’aujourd’hui et tout retard supplémentaire vis-à-vis d’une action mondiale, concertée et solidaire, nous fera manquer la brève fenêtre d’opportunité que nous avons pour assurer un avenir viable. Il est temps d’amplifier les progrès, dépasser les défis et faire sauter les verrous avec la double injonction d’agir sur les causes du changement climatique et ses conséquences. Les changements incrémentaux ne suffisent plus, et seul un changement fondamental, dès maintenant et dans tous les aspects de la société, permettra de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C. Nous aborderons l’ensemble de ces conclusions issues des 3 volets du 6e rapport qui traitent d’enjeux majeurs de transformation aux dimensions multiples et croisées qui posent un véritable défi pour l’humanité.

 

 

Christophe Cassou est climatologue, directeur de recherche au CNRS, au laboratoire Climat Environnement Couplage & Incertitude du Cerfacs (Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique, Toulouse).Sa spécialité porte sur la compréhension des fluctuations climatiques aux échelles de temps mensuelle à décennale, ainsi que sur leur prévisibilité. De 2014 à 2018, il a coprésidé le comité international d’étude sur la variabilité et la prévisibilité décennale et a coordonné, au niveau national, les recherches portant sur les mécanismes physiques à l’origine de ces variations climatiques. Depuis 2018, il est l’un des auteurs principaux du 6e rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat). Il est l’auteur de 83 publications scientifiques dans des revues à comité de lecture.

 

Christophe Cassou est fortement impliqué dans la médiation scientifique et est l’auteur de trois ouvrages de vulgarisation sur le climat, dont un de littérature jeunesse. Il est co-fondateur des Train du Climat. A ce titre, il fut en 2017 le co-récipiendaire du Prix « Outreach & communication » décerné par la « Société Européenne de Météorologie ».

10h15 11h15 - Camille Parmesan

Solutions au changement climatique: les humains et la nature en tant que systèmes couplés

 

 

 

Camille Parmesan est une écologue américaine, spécialiste des conséquences du réchauffement climatique mondial sur la biodiversité. Très médiatisée, elle est connue pour être la première à avoir démontré un changement d'habitat pour une espèce animale à cause du réchauffement climatique.

Elle est professeur à l'université de Plymouth et directrice de recherche à Station d’Écologie Théorique et Expérimentale (SETE), une unité mixte de recherche du CNRS et de l'université Paul-Sabatier à Toulouse. Elle est également professeur adjoint à l'université du Texas à Austin.

11h30 12h30 - Philippe Quirion

 

Des scénarios énergie-climat pour évaluer les futurs possibles. Trois exemples à partir du scénario négaWatt

Je discuterai les utilisations possibles des scénarios énergie-climat, en particulier pour mener des évaluations socio-économiques. Je présenterai 3 exemples : Le coût du système électrique pour la France à l'horizon 2050 ; L'impact sur l’emploi de la transition énergétique ; Le bénéfice pour la santé des mobilités actives.

 

Philippe Quirion est économiste, directeur de recherches au CNRS. Ses recherches portent sur l'analyse des politiques climatiques, des politiques de soutien aux énergies renouvelables, des politiques d'efficacité énergétique ; sur l'impact des politiques environnementales et énergétiques sur l'emploi ; sur le lien entre les politiques climatiques, la compétitivité et les fuites de carbone ; sur l'impact du climat sur l'agriculture ouest-africaine et sur les outils pour atténuer cet impact. Il travaille régulièrement avec des climatologues et des agronomes.

Mardi 5 juillet

9h00 10h00 - Mathieu Sperandio

Quels enjeux pour la recherche en ingénierie dans la gestion et le traitement de l'eau ?

Les enjeux liés à l’eau sont nombreux aussi bien pour le maintien des écosystèmes aquatiques que pour assurer un avenir durable à l’humanité en assurant nos besoins vitaux.

Dans un contexte d’évolution climatique, nos modes de gestion de l’eau doivent être interrogés. L’eau joue un rôle majeur dans le métabolisme de nos sociétés. Les recherches en ingénierie doivent nous aider à imaginer et concevoir des systèmes plus résilients, et anticiper des transformations profondes pour reboucler les cycles entre les systèmes production-alimentation-excrétion.

 

 

Mathieu SPERANDIO est professeur d’université, à l'INSA de Toulouse. Il est Directeur adjoint du laboratoire TBI (Toulouse Biotechnology Institute), membre et animateur à l’International Water Association (IWA).  Il mène des recherches sur les systèmes de traitement des eaux, autour de nouveaux scénarios pour réduire les impacts, s’adapter au changement climatique, et mieux valoriser l’eau et les nutriments, afin de reboucler les cycles.

10h15 11h15 - Bernadette Bensaude-Vincent

Quel rôle pour les experts face aux crises ?

Les crises multiples que nous connaissons depuis quelques années, dévastation écologique, réchauffement climatique, et plus récemment pandémie de Covid-19, sont accompagnées de déplorations d’une autre crise : celle de la confiance du public dans la science visible en particulier sur les réseaux sociaux. Les milieux scientifiques et politiques inquiets partent en croisade contre « l’infodémie » et le « populisme scientifique ». Ainsi s’installe un climat de guerre entre experts et citoyens.

Mais avant de déplorer la prétendue irrationalité du public ne faudrait-il se demander dans quelle mesure les pratiques de recherche technoscientifique peuvent susciter la méfiance des citoyennes et citoyens ? Face aux incertitudes et à la complexité des phénomènes en jeu dans les questions écologiques ou épidémiologiques ne faudrait-il pas reconsidérer les conditions réelles d’expertise et le rôle du doute ?

 

 

Bernadette Bensaude-Vincent est professeure émérite de philosophie des sciences et des techniques à l'université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne, et membre de l’Académie des technologies.

Ses thèmes de recherche sont l'histoire et la philosophie des sciences et technosciences avec une attention particulière aux relations entre science et public,. Parmi ses ouvrages récents, elle a publié en 2021 Temps-paysage. Pour une écologie des crises (éditions Le Pommier) et deux ouvrages collectifs en 2022 Living in a Nuclear World. From Fukushima to Hiroshima (Routledge, en coll. Avec S. Boudia et K. Sato) et Between Nature and Society : Biographies of Materials (World Scientific Publishers)

 

11h30 12h30 - Julia Steinberger

Quand beaucoup moins devient beaucoup plus :  la promesse des scénarios de faible demande énergétique

Cette présentation résumera les points clefs concernant le potentiel de la réduction de la demande énergétique dans le dernier rapport du GIEC (3e groupe de travail). Ce nouveau domaine de recherche s’annonce prometteur à l’échelle globale, se décline dans toutes les régions et tous les secteurs.

 

Julia Steinberger recherche et enseigne dans le domaine interdisciplinaire de l’économie écologique. Ses travaux examinent les interconnections entre l’utilisation des ressources biophysiques (énergie, émissions) et la performance sociétale, focalisée sur le bien-être humain dans l’optique d’une transition vers une société bas-carbone. Elle emploie des méthodes quantitatives d’analyse et de modélisation issues de l’écologie industrielle, et des approches qualitatives et participatives, issues de l’économie politique et hétérodoxe, avec le but de guider la transformation vers une société décarbonisée.

 

 

Après un bachelor à Brown University et un doctorat en physique en 2004 au MIT (Etats-Unis), Julia Steinberger est revenue en Europe et a changé de domaine, se penchant vers les conséquences environnementales des activités socioéconomiques.

Elle a poursuivi des posdoctorats en écologie industrielle aux universités de Lausanne (avec professeurs Suren Erkman et Dominique Bourg) et Zurich (avec professeure Claudia Binder) en 2006-2007, avant de rejoindre l’Institut d’écologie sociale à Vienne en Autriche comme chercheuse. En 2011, elle devient professeure assistante à l’Institut de recherche durable de l’université de Leeds au Royaume Uni, où elle est actuellement professeure ordinaire en écologie sociale et économie écologique. Julia Steinberger est auteure principale du 3e groupe de travail du GIEC. Elle a publié plus de 55 articles consacrés à la durabilité et au changement climatique dans des revues scientifiques avec comité de lecture, et supervisé plus de 15 doctorant·e·s. Elle mène un grand projet financé par le Leverhulme Trust intitulé « Living Well Within Limits » (bien vivre à l’intérieur des limites planétaires).

Mercredi 6 juillet

9h00 10h00 - Michel Jebrak

Ontologie politique du développement minier

L’exploration minière, est-ce bien ? Cette question sous-tend l’activité des ingénieurs et géologues miniers, une activité qui a remplacé celles des prospecteurs, au moment où la science remplaçait la magie et l’intuition. Longtemps, la question de l’utilité sociale des mines ne s’est pas posée : les découvrir était source de richesse, un don de Dieu, un graal de la Nature. Au 20e siècle, la croissance de la population couplée à l’augmentation des besoins individuels fait exploser la consommation de ressources et la Science est mobilisée pour y répondre. Le modèle américain de développement justifie alors pleinement l’exploration minérale pour le bien-être des populations. Mais ce modèle s’effrite tout au cours du siècle sous les feux des critiques marxistes et post-coloniales. Alors que les premières critiques sociales ne portaient que sur les pratiques extractives, l’exploration minière devient le marqueur de l’expansion capitaliste de la frontière extractive (Moore, 2000). Héritiers de Malthus, les écologistes font alors passer le domaine des mines du côté obscur du monde occidental, tandis que la critiques radicales sur l’extractivisme se ressourcent dans la cosmogonie Inca. Faut-il alors retourner aux spiritualités anté-axiales des mondes anciens, ou conquérir de nouveaux mondes pour satisfaire une humanité toujours plus gourmande ? Faut-il profiter des multivers pour s’affranchir des responsabilités ? Il est grand temps de construire les balises éthiques du développement minier.

 

 


Michel Jébrak est géologue, docteur ès sciences de l’Université d’Orléans; Il est professeur émérite à l’UQAM, et enseigne à l’UQAT, (Canada), l’Université de Lorraine, l’Université de Guyane et dans les Écoles des Mines en France. Il est administrateur du fond d’investissement minier Sidex, et préside le conseil scientifique d’Ouranos sur les changements climatiques. Il étudie la genèse, l’économie et les impacts sociaux des gisements minéraux. Auteur de plusieurs livres sur les ressources, il a obtenu le prix Barlow de la Société Royale du Canada.

 

10h15 11h15 - Olivier Frérot

Quelle science, quelle technique pour un monde en métamorphose ?

La complexité et les contradictions croissantes de notre société peuvent s'interpréter comme un changement de paradigme civilisationnel, c'est-à-dire comme un changement de cohérence et d'ordonnancement de valeurs fondatrices. La thèse proposée est que l'on passe d'une civilisation fondée sur la puissance du rationnel à une nouvelle fondée sur la puissance du relationnel. La première, née en Europe occidentale, a pris son visage scientifique à partir du XVIIème siècle, puis techno-scientifique dans les siècles suivants, en s'appuyant sur l'axiome galiléen de la toute-mathématisation du monde. Elle a enfanté un imaginaire de la toute-maîtrise et de la toute-puissance de l'homme sur la nature grâce à la technique. La science reine y est la mathématique. La nouvelle civilisation en émergence apparaît sur toute la planète. Nous pourrions la nommer "civilisation de la Vie". La vocation de l'humanité n'est plus de se croire au sommet de la dynamique de l'évolution dans une volonté de domination et d'exploitation des ressources de la nature, mais au contraire de servir et d'honorer toute vie, humaine et non-humaine, afin de développer la multitude des cultures humaines et la biodiversité de tous les êtres vivants en interdépendance. La science reine y est l'écologie, c'est-à-dire, la science de la "maison commune", science éminemment interdisciplinaire qui a besoin de toutes les autres pour l'étude des relations entre toutes les entités des écosystèmes. La technique n'est plus alors pensée comme devant assurer le « progrès » sans limite, mais l'équilibre dynamique des écosystèmes vivants.

 

 

CV à venir

11h30 12h30 - Lorie Hamelin

Transition durable vers une économie à bas carbone fossile sur le territoire national : rôle de la bioéconomie, enjeux, opportunités et verrous

Abstract à venir

 

Lorie Hamelin (PhD), lauréate de l’appel “Make Our Planet Great Again” du Président Emmanuel Macron, est responsable d’une équipe de 5 chercheurs au Laboratoire Toulouse Biotechnology Institute (TBI), basé à l’INSA de Toulouse. Elle y dirige le projet Cambioscop (2018-2023). Ses recherches portent sur les stratégies technologiques à mettre en place, au niveau national et régional, afin d’assurer une transition durable vers une économie sans carbone d’origine fossile. Experte en analyse du cycle de vie, Dr. Hamelin a participé à plus d’une dizaine de projets européens en lien avec la bioéconomie.  

Jeudi 7 juillet

9h00 10h00 - Dominique Bourg

Quelles techniques pour faire face aux défis de la transition écologique ?

Les techniques telles qu’elles se sont développées dans le cadre de la civilisation moderne et industrielle ont permis deux choses : 1) produire des biens st services avec moins de ressources, ce qu’on appelle les gains de productivité ; 2) inventer des biens et services nouveaux fondés sur des fonctions essentielles (communication, habillement, déplacement, etc.). Dans les deux cas, cela a toujours débouché sur des flux d’énergie et de matières croissants. La question que je poserai est alors la suivante : pourrait-on concevoir des techniques sortant de ce paradigme et à quelles conditions ? Nous verrons qu’une des conditions est un marché clos, plafonné en termes de flux possibles, faisant appel à des quota de consommation. Il est encore d’autres conditions.

 

 

Dominique BOURG est philosophe, professeur honoraire à l’Université de Lausanne. Il dirige aux Puf les série « L'écologie en questions » et « Nouvelles terres » avec Sophie Swaton ; la série des grands textes de l’écologie et la revue en ligne http://lapenseeecologique.com. Il appartient à de nombreuses instances : CFDD, Commission Coppens, CNDD, Grenelle de l'environnement, etc. ; à des conseils scientifiques : Ademe (2004-2006), Fondation pour la Nature et l’Homme (1998 – 2018 ; Paris) ; Organe de prospective de l’Etat de Vaud (2008 – 2017) ; Fondation Zoein (Genève). Domaines de recherches : aspects politiques, économiques, écologiques et métaphysiques de la durabilité, histoire de la pensée écologique, risques et principe de précaution, démocratie écologique.

 

Ses derniers ouvrages parus sont : Nouvelle Terre, Desclée, 2018 (Puf, Quadrige, 2022) ; Le Marché contre l’humanité, Puf, 2019 ; Retour sur Terre. 35 propositions, Puf, 2020, livre collectif ; Désobéir pour la Terre. Défense de l’état de nécessité, livre collectif, Puf, 2021 ; Primauté du vivant. Essai sur le pensable, Puf, octobre 2021, avec Sophie Swaton. Devenir du climat, coffret audio de 3 CD avec Jean Jouzel et Hervé Le Treut. Science et prudence. Du réductionnisme et autres erreurs par gros temps écologique, Puf, avec Nicolas Bouleau.

10h15 11h15 - Nicolas Hervé

Former les ingénieur.e.s pour un monde problématique. Quelques repères pédagogiques

Face aux enjeux de l’Anthropocène, nous avons besoin non seulement d’anticiper très précisément les conséquences des changements environnementaux et sociaux en cours, mais il nous faut aussi imaginer de nouvelles manières d’habiter la Terre. Dans ce monde problématique, incertain et fragile, il est nécessaire de questionner l’organisation, les contenus, les modalités pédagogiques et les visées des formations en ingénierie. Quelle culture scientifique et technique ? Et pour quel.le ingénieur.e ? La conférence s’attachera à présenter les principales évolutions dans les formations en ingénierie en mettant l’accent sur les différentes dimensions d’une culture technoscientifique adaptée à la transition écologique. Elle s’appuiera notamment sur des exemples de démarches pédagogiques combinant les savoirs scientifiques et techniques et les savoirs des sciences humaines et sociales et des humanités. Les implications en termes d’évolution des pratiques d’enseignement seront également abordées.

 

Nicolas HERVE est enseignant-chercheur de sciences de l'éducation et de la formation à l'École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole (ENSFEA). Il est directeur-adjoint de l'UMR EFTS (Université de Toulouse Jean Jaurès). Ses travaux portent sur la didactique des questions scientifiques socialement vives et sur la pensée prospective en éducation. Il est l'auteur du livre Penser le futur, un enjeu d'éducation et de formation pour faire face à l'Anthropocène (2022, sous presse) (https://www.editionsbdl.com/produit/penser-le-futur-un-enjeu-deducation-pour-faire-face-a-lanthropocene/).

11h30 12h30 - Julien Lefebvre

Trajectoires d’atténuation du changement climatique : quels défis prioritaires pour les ingénieurs ?

Les travaux du groupe 3 du GIEC synthétisent les connaissances scientifiques sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer le changement climatique. Ils s’appuient notamment sur des scénarios prospectifs qui décrivent les transformations socio-économiques, énergétiques et d’usage des terres permettant de respecter les objectifs climatiques de l’accord de Paris. Le dernier rapport souligne les caractéristiques clés des trajectoires d’atténuation comme le déploiement massif indispensable des technologies d’électricité renouvelable, aujourd’hui compétitives, ou dans certains cas le recours à des technologies plus spéculatives d’émissions négatives à grande échelle. Certains scénarios reposent également sur des transformations systémiques vers des sociétés structurellement sobre en énergie via des changements de comportement, de systèmes de provision des services de logement ou transport et plus largement des modes de production et consommation (économie circulaire, collaborative, etc.). Autant de domaines où les ingénieurs sont amenés à jouer un rôle clé. Nous présenterons les trajectoires d’atténuation illustratives du dernier rapport du GIEC qui mettent l’accent sur des leviers contrastés (recours intensif aux énergies renouvelables, aux émissions négatives, intégration atténuation - soutenabilité, faible demande d’énergie). Nous en décrirons les caractéristiques technologiques, les mesures côté offre et demande, les implications socio-économiques et l’articulation avec les autres objectifs de développement durable. Nous tenterons, pour lancer le débat, d’en tirer quelques conclusions sur les défis prioritaires pour les ingénieurs au 21ème siècle sous contrainte climatique.

 

 

Julien Lefèvre est ingénieur-économiste, chercheur au Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement (CIRED) et enseignant à l’Université Paris-Saclay. Ses travaux de recherche portent sur les scénarios futurs de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique, et sur leurs implications économiques et sociales au niveau national et mondial. Il est notamment ‘contributing author’ du dernier rapport du GIEC et a également conduit de nombreux travaux d’expertise sur les sujets économie-climat pour des organismes français (ADEME, Ministère de la Transition Ecologique, etc.) et internationaux (Banque Mondiale, Amérique latine, etc.).

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